Richard Galliano : accordéon / bandonéon
Martin Tymil : 1er violon – Kristyna Hodinova : 2e violon
Eva Horvath : alto – Jiri Slecjta : violoncelle
Vladislav Vorel : contrebasse

L’accordéoniste électrique est accompagné par le Prague String Quintet. Cette formation est à la mesure du concertiste, compositeur et arrangeur de génie. Au menu de cette fête musicale, Vivaldi, Bach, Piazzolla évidement et des pièces de Galliano.

Faut-il encore présenter Richard Galliano ? Il a tant voyagé sur la planète musicale, allant du jazz et du tango jusqu’au répertoire classique, tout en passant par la chanson française aux côtés de Serge Gainsbourg, de Claude Nougaro, de Brigitte Fontaine. Bien qu’il soit l’unique accordéoniste concertiste du très sérieux catalogue de la Deutsche Grammophon, Richard Galliano continue de musarder au gré de ses curiosités et de ses envies. Il cultive ainsi des fidelités, à Vivaldi et à Back, à Astor Piazzolla le maître et l’ami, aux musiciens. Avec le Prague String Quintet, il aborde un répertoire hautement musical dans le rôle du soliste, faisant chatoyer son instrument, que ce soit l’accordéon ou le bandonéon.

Pour cette deuxième édition du festival Orchetr’émoi, les musiciens de trois orchestres fusionnent pour partager avec vous leur passion de jouer ensemble dans un programme commun où émotion, création et union sont au rendez-vous.

La création d’Alexandre Kosmicki pour deux voix de femmes solistes et orchestre d’harmonie sera le point phare de ce programme associant la musique à l’oeuvre poétique de Marcos Ana. Celui-ci sera complété par des oeuvres telles l’Histoire saisissante d’Anne Franck d’Otto Schwartz et L’homme armé, extrait de la messe pour la paix de Karl Jenkins. Une rencontre musicale et poétique entre souvenir, paix et fraternité.

A l’origine de ce projet, il ‘y a l’émouvante rencontre avec José Alcubierre qui a survécu à la déportation des “927”. Histoire pognante du départ du premier convoi vers des camps de concentration, transportant 927 civils espagnols réfugiés en France pour fuir la répression de Franco.